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L'origine de la trend “Yep, That’s Me”

  • Photo du rédacteur: GPASLAREF
    GPASLAREF
  • 18 nov.
  • 3 min de lecture

Le “Yep, that’s me. You’re probably wondering how I ended up in this situation” est devenu l’un des formats les plus universels d’Internet. Une image figée, un record scratch, une voix-off blasée… et bam, la catastrophe est annoncée.

Mais avant de devenir un réflexe sur TikTok, ce mème a traversé 15 ans de détournements, de bricolages amateurs et de trouvailles géniales. Voici son histoire complète.


🌌 2010 : la graine du mème un détournement Star Wars

Bien avant que quelqu’un ne prononce la phrase culte, un montage amateur autour de Star Wars pose en 2010 les bases du futur mème :

  • l’image qui se fige,

  • une voix-off ironique qui casse la narration,

  • et une ambiance de “flashback forcé”.

Pas encore de scratch. Pas encore de “Yep, that’s me”. Mais la grammaire du mème est là : situation absurde + narrateur qui commente comme si tout allait être expliqué ensuite.


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🔁 2010–2015 : La mécanique se propage dans la culture internet

Entre 2010 et 2015, le procédé apparaît sporadiquement dans :

Mais tout reste textuel. Le format n’a pas encore son identité sonore ni sa réplique.

À ce stade, Internet maîtrise le concept, mais il manque encore LE truc : la voix.


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💥 Juillet 2016 : 9lobe invente le format moderne

C’est le point de bascule.

En juillet 2016, le YouTubeur 9lobe poste un détournement d’une scène de Breaking Bad. Dans sa vidéo, pour la première fois, on retrouve la formule complète :

✔️ Record scratch ✔️ Freeze frame ✔️ La phrase :

“Yep, that’s me. You’re probably wondering how I ended up in this situation.”

Cette version est à ce jour la première utilisation confirmée de la réplique exacte dans un montage vidéo.

C’est là que le mème acquiert :

  • sa structure,

  • son rythme,

  • son efficacité comique.














🎙️ Fin 2016 : naissance de la voix-off “officielle” sur Twitter

Quelques semaines plus tard, un utilisateur sur Twitter affirme avoir enregistré la voix-off originale, celle que tu retrouves ensuite partout :posée, un peu fataliste, légèrement ironique.

C’est cette version qui deviendra le standard mondial. Les internautes l’utilisent pour des fails, des situations embarrassantes, des montages absurdes, des edits de films…

Une voix normale, mais qui fait tout le travail.




📱 2017–2020 : La domination totale (Twitter → Vine → TikTok)

Le format explose partout.

Sur Vine et Twitter, les gens s’en servent pour raconter des chutes en skate, des accidents domestiques, des scènes ridicules.

Sur TikTok (2018–2020) Le format devient un langage à part entière. Tu montres une scène figée → tu balances la phrase → et tu expliques ce qui t’a mené là.

L’effet devient tellement récurrent qu’il suffit de dire la phrase pour que tout le monde visualise la scène.



🌍 Pourquoi ce mème est devenu une “ponctuation culturelle”

Ce format marche parce qu’il combine trois trucs que le cerveau adore :

  1. Le freeze : instantanément dramatique.

  2. La voix-off : brise le 4ᵉ mur, crée un lien direct avec le spectateur.

  3. Le flashback implicite : on connaît déjà la chute, on veut voir la montée.

C’est exactement la mécanique narrative du cinéma…mais simplifiée, codifiée, et réinventée par Internet.



❓ Conclusion

D’un montage Star Wars en 2010→ à un doublage génial en 2016→ à une voix-off Twitter devenue culte, le mème “Yep, that’s me” raconte l’histoire d’un format narratif devenu un langage universel de la galère.



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  • Je connais la vidéo mais j'avais pas le contexte

  • Non


🤖 Cet article a été généré à l'aide d'une intelligence artificielle et enrichi par des recherches et des contributions humaines pour garantir sa qualité et son exactitude.

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