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Quoicoubeh, crampté, apanyan : Retour sur la trend

  • Photo du rédacteur: GPASLAREF
    GPASLAREF
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture

Une simple réponse absurde qui piège ton interlocuteur… et internet s’enflamme.

Né en 2023 sur TikTok, « Quoicoubeh » et ses variantes « crampté » et « apanyan » ont transformé une blague de cour de récré en un véritable phénomène de pop culture.



Origine & popularisation

L’expression « Quoicoubeh » est devenue virale sur TikTok début 2023. Elle est décrite comme une réponse absurde à toute question contenant « quoi ? ». Le but : provoquer la confusion, faire rire.

L’origine de ce mot – et de la tendance associée – est largement attribuée au TikTokeur La Vache (camskolavache). Il serait à l’origine du buzz qui a transformé cette expression en phénomène parmi les ados français.

La Vache a posté une vidéo où il provoque un interlocuteur pour que celui-ci dise “quoi ?”, puis répond “Quoicoubeh”. Cette vidéo a rapidement été partagée massivement sur les réseaux.

L’expression est aussi considérée comme une évolution moderne du fameux “Quoi ? Feur !”, blague classique qui piège celui qui répond “quoi” sans réfléchir.



Les variantes : crampté, apanyan et plus encore

Au fil du temps, d’autres mots absurdes ont émergé comme variantes ou extensions de ce concept : crampté, apanyan, parfois apanyae, etc. Ces déclinaisons sont utilisées dans la même logique : perturber, surprendre, amuser.

Ces mots ne semblent pas avoir de signification claire en eux-mêmes — ce sont des néologismes ludiques, sans sens concret, mais efficaces dans leur absurdité.

Certains avancent que “Quoicoubeh” pourrait être inspiré de sonorités issues de langues africaines, mais cette hypothèse reste difficile à confirmer.



L’évolution du phénomène : l’effet David Lacailler & les musiques

Après la vague initiale, la tendance a évolué. On voit apparaître des vidéos où des créateurs dont David Lacailler dansent ou miment cette expression. Ces danses servent à propulser le mot dans des formats courts et engageants.

Des remix musicaux sont apparus, utilisant « Quoicoubeh » ou ses variantes comme refrain ou punchline, ce qui a contribué à élargir l’influence du phénomène dans l’univers musical amateur.

Grâce à cette « extension créative », ce mot absurde est passé du simple jeu verbal à un phénomène de pop culture, circulant dans les cours de récré, les stories, les challenges et les contenus remixés.












Le fonctionnement : confusion + absurdité = rire

Le schéma est simple mais malin :

  1. Le locuteur pose une question vague ou incompréhensible, souvent incluant “quoi”.

  2. L’interlocuteur, pris au piège, répond ou demande “quoi ?”.

  3. Le locuteur riposte immédiatement avec « Quoicoubeh » (ou « crampté », « apanyan »), mot absurde sans sens.

  4. Résultat : surprise, confusion, puis rire.


Impact social & diffusion

L’usage de « Quoicoubeh » a pris un tournant plus large que l’espace des réseaux sociaux. Il est désormais observable dans les collèges, dans les conversations des jeunes, comme un petit “code” humoristique commun.

Les adolescents l’utilisent parfois pour défier ou déstabiliser les adultes, pour créer un espace de jeu verbal dans un contexte sérieux.



Limites & incertitudes

  • Il n’y a pas de déclaration officielle de La Vache confirmant l’invention de “Quoicoubeh”.

  • L’attribution à David Lacailler est liée à son rôle de relai, notamment avec sa danse, mais il n’est pas l’inventeur.

  • Le lien exact entre les musiques, les remix et l’extension du phénomène reste difficile à dater.

  • Comme beaucoup de mèmes, le phénomène a connu un pic de popularité puis une baisse, mais continue de circuler.


Conclusion

« Quoicoubeh, crampté, apanyan » est une belle démonstration de la façon dont un mot absurde, sans signification apparente, peut capturer l’imaginaire collectif. Né comme un prank verbal sur TikTok, attribué à La Vache et enrichi par des créateurs comme David Lacailler, ce langage mème s’est transformé en phénomène culturel.

Et même si la mode s’essouffle, ces mots restent vivants dans les interactions, prêts à revenir au gré d’un remix, d’une blague ou d’un échange absurde.


T'avais la ref ?

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