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"Mais c'était sur enfaite !" L’histoire complète derrière le mème de Sardoche

  • Photo du rédacteur: GPASLAREF
    GPASLAREF
  • 27 juin
  • 3 min de lecture

Il crie, il s’énerve, il perd… et il devient viral.

Retour sur son mème "mais c'était sur enfaite !"

Si vous avez déjà mis un pied dans l’univers du streaming français, vous avez forcément entendu parler de Sardoche. Ce streamer à la fois adoré et décrié, connu pour ses explosions de colère aussi légendaires que ses parties de jeu endiablées, est à l’origine de plusieurs moments cultes sur Twitch.


Un mème né d’une explosion en live

Tout commence en 2019, lors d’un live sur Twitch. Notre protagoniste, Andréas Honnet, alias Sardoche, star controversée de la scène League of Legends française, vient de perdre contre un certain mrpotato1992. Sa réaction ? Une crise de rage légendaire : cris, invectives et dérision.

Cette scène, ponctuée d’un mélange de colère brute et d’autodérision, a été capturée, partagée, remixée… et voilà, un mème est né.


Qui est Sardoche : du joueur pro au streamer clivant

  • Nom : Andréas Honnet (≠ Sardoche). Né le 28 juin 1993, il entre dans l’univers du jeu à un âge précoce, joue à League of Legends dès 2010 et suit même des classes préparatoires scientifiques avant de se lancer dans le streaming en 2015.

  • Ancien joueur professionnel, il rejoint plusieurs équipes e‑sport, puis décide de consacrer tout son temps au streaming.

  • Diluant son contenu entre compétitions, marathons caritatifs (Z Event), jeux d’arcade, échecs… et sa célèbre rage en direct, il se forge une image unique, à la fois admirée et controversée.


Entre bannissements et controverse

1. Toxicité sur League : bannissement Riot (novembre 2019)

Sardoche reçoit un bannissement de 6 mois sur League après cet incident, pour comportement jugé toxique et effectue une vidéo pour expliquer la raison :


2. Twitch : ban d’une semaine pour “self-harm”

Suite à un comportement autodestructeur en live, Twitch le suspend une semaine, selon ses dires.

«Je suis ban une semaine pour self‑harming suite au live de la semaine dernière bien que je me sois déjà repenti pour ce dernier.» — Sardoche sur X (4 novembre 2019)

3. Suspensions répétées

Plusieurs autres bannissements suivront, pour propos polémiques, contenus politiques, ou droits d’auteur .

4. Polémique relation mineure (2018)

En 2022, une ancienne compagne accuse Sardoche d’une relation avec une adolescente de 16 ans, légale juridiquement, mais qualifiée moralement de “prédateur” par certains.



Un personnage complexe : entre rôle viral et controverse

Sardoche incarne un archétype fascinant : un talentueux joueur, un entertainer hors pair, mais aussi un clef de voute des polémiques. Il fait partie de cette catégorie de créateurs que l’on adore, déteste… mais que l’on regarde sans pouvoir s’en passer.

Discordant, lourd d’émotions, parfois injurieux, son style a marqué l’histoire du streaming francophone.














Les tournants de sa carrière

Après ses bans fin 2019, Sardoche prend une pause de 15 jours et poste une vidéo depuis la Corée du Sud, expliquant qu’il voulait s’améliorer sur League et se ressourcer. Il continue à streamer et participe à divers projets, des échecs au chessboxing, en passant par la compétition internationale.

Il est reconnu autant pour sa passion, ses explosions de colère que pour ses moments d’auto-dérision et de résilience éveillant l’intérêt, la sympathie ou la controverse, selon les moments.



Conclusion

Sardoche, c’est plus qu’un simple streamer. C’est une personnalité à part, un symbole de l’ère Twitch FR où tout pouvait devenir culte : une crise de nerfs, une punchline lâchée sous pression… ou même un clash contre un certain mrpotato1992.

Entre moments de grâce, pétages de plombs et polémiques à répétition, son parcours reflète les lumières et les zones d’ombre du streaming. Et c’est peut-être ça qui le rend aussi incontournable : on peut le critiquer, le parodier, le bannir… mais on ne peut pas l’ignorer.

Aujourd’hui encore, cette séquence continue d’être partagée, remixée, détournée…



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